Le Plan Pauvreté, présenté par le gouvernement en septembre 2018, fait mention dans l’article 18 de la nécessité d’une « rénovation du travail social » pour un meilleur accompagnement des parcours de vie : « Cette nouvelle approche nécessitera de transformer la formation et certains métiers du travail social pour développer les pratiques « d’aller vers », s’adapter aux besoins réels et intervenir en cas d’événements et de ruptures qui peuvent conduire à l’exclusion (…) Cela se traduira par la reconnaissance de nouveaux métiers ou de nouveaux diplômes universitaires (écrivains publics, médiateurs sociaux, développeurs sociaux). »
Face aux problématiques de l’illettrisme et aux difficultés rencontrées par les populations fragilisées face à l’écrit et aux démarches administratives, la permanence d’écrivain public est la solution pour répondre à une demande croissante d’aide et de soutien à l’écriture et d’assistance aux démarches dématérialisées.
Les permanences ont pour but d’offrir un créneau régulier de rencontres dans une collectivité entre les usagers et un écrivain public. On y propose donc une aide rédactionnelle et administrative aux usagers. Les permanences peuvent être libres ou sur rendez-vous.
Exemples de permanences d’écrivain public proposées par des mairies ou inter-communalités : Beaufort-en-Anjou, Cholet, Sainte-Luce sur Loire (44), Guenrouët (44), Châteaubriant (44), Saint-Nazaire (44), Harfleur (76), Ablon-sur-Seine (94), Divonne-les-Bains (01)…
Exemples de permanences d’écrivain public proposées par des bibliothèques : Bibliothèques de la Ville de Paris, Bpi Centre Pompidou, Bibliothèque municipale de Lyon, Bibliothèque Anne Franck de Saint-Nazaire…
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